José Jeunechamps: "Les membres de l’Union belge sont plus soucieux pour leur mandat que le travail"
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Avec le peu de qualité footballistique proposée en play-off 1 pour le moment, l'attention de beaucoup de suiveurs du foot belge est portée sur la D2 avec toutes les affaires (extra) sportives qui concernent les clubs d'Eupen, l'Antwerp, le White Star et Seraing United, dont le coach a voulu réagir.
"Ce serait terrible si Seraing avait fauté, mais ce n’est pas le cas, lance José Jeunechamps dans les pages du groupe SudPresse. Ce championnat est pourri jusqu’à la moelle ! Vite, que cela se termine ! Ce qui se passe est pathétique. Le football, ce n’est pas cela. Tu es dans le top 8, tu joues en D1 B la saison prochaine. Tu termines premier, tu montes. Le sportif doit primer sur tout."
"Ici, on balance des licences et de multiples autres contraintes extra-sportives… Je suis d’accord qu’il faille un contrôle minimum, notamment des finances. Qu’on veille à ce qu’il n’y ait pas de dette, qu’un club soit en ordre au niveau de l’ONSS, sinon ce serait la porte ouverte à tout et n’importe quoi. Un club pourrait attirer un joueur lui promettant des milliers d’euros et ne lui payerait pas sans cela."
"Mais que cela se limite aux impératifs d’une entreprise normale. Imposer de telles règles pour les stades par exemple, c’est n’importe quoi. Avec Metz, un jour, nous sommes allés jouer à Fréjus. À côté du terrain de ce club de Nationale, le Tultay, c’est Wembley. Là, les joueurs s’entraînent et jouent le week-end sur la même pelouse, mais il n’a pas de souci de survie."
"Regardez Eupen. Lorsqu’il est monté en division 1, il a dû changer son stade, installer un terrain chauffé… Avant de, sportivement, redescendre à l’échelon inférieur causant de gros soucis financiers et la vente du club ! Avec l’Union belge, il y a une affaire chaque année. C’est comme les politiciens, on s’en plaint mais on continue de voter pour les mêmes…"
"Les membres de l’Union belge sont plus soucieux d’entretenir leurs réseaux pour conserver leur mandat que pour réellement travailler. Tous se lavent les mains de ce qu’il se passe. Ils ne collaborent même pas avec la FIFA. Moi, si je commets une faute dans mon boulot d’entraîneur, il se passe quoi ? Je suis dehors. C’est aussi simple que cela."
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