Le Brésil et Anderlecht : Obrigado e adeus
Photo: © SC
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Les Brésiliens et Anderlecht, étonnamment, ce n’est pas une grande histoire d’amour. Ceux qui ont réussi (ou du moins, un petit peu) se comptent sur les doigts d’une main : Luis Oliveira, naturalisé belge, et Kanu. Le reste, c’est un grand échec.
Si la filière argentine a plutôt bien fonctionné pour Anderlecht, la Brésilienne a rarement apporté satisfaction pour les Bruxellois. Dernier en date : Galhardo. Le back droit ne s’impose pas malgré une belle réputation. Il ne sera pas le premier et certainement pas le dernier. Retour sur ses échecs cuisants.
Trop jeunes, trop tendres, pas adaptés
Souvent, ces Brésiliens recrutés par les Mauves sont très jeunes. Trop même. Ils débarquent dans un environnement inconnu pour s’entrainer dans un premier temps avec les espoirs. Pourtant, quand ils arrivent, ils sont présentés, à chaque fois ou presque, comme des futurs cracks. Des mecs qui vont épater la galerie. Mais à part celle des horreurs, on attend toujours.
Le premier auquel on pense, c’est Felipe Lopes. Arrivé à 19 ans en 2006, il ne jouera jamais la moindre minute pour le Sporting. Et après une saison, c’est direction le Portugal où il s’imposera au point de décrocher après quelques années un contrat à Wolfsbrug puis Stuttgart.
En 2007, c’est Triguinho qui débarque. Déjà plus âgé à l’époque (28 ans) et passé par la réserve du Barça, le joueur vient en prêt. Et c’est tant mieux vu son apport inexistant.
Deux ans plus tard, Anderlecht recrute Reynaldo. Si à Anderlecht les choses n’ont pas fonctionné, il a ensuite été prêté au Cercle où cela a plutôt bien tourné puis à Westerlo. Aujourd’hui il fait les beaux jours de Qarabag.
2011 année folle
Cette saison-là, Anderlecht recrute pas moins de 3 Brésilies : Canesin, Diogo et Samuel. Si le premier a retrouvé un niveau intéressant du côté d’Ostende, les deux autres ont disparu de la circulation. Samuel a bien joué 5 matchs mais sans jamais convaincre. Diogo, lui, n’a jamais joué.
Canesin a souvent été utilisé au Parc Astrid mais les grands espoirs placés en lui n’ont jamais été rencontrés. Y avait-il trop de pression sur ses épaules ? Le système lui convenait-il vraiment ? Reste qu’avec 50 matchs au compteur, il aura eu sa chance.
En attendant, Anderlecht attend toujours de trouver le digne successeur de Luis Oliveira… 30 ans après.
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