Interview Vincent Vandiepenbeeck évoque son premier tour compliqué: "Le plus difficile a été d'être banquette"

Après avoir parlé du malaise actuel de l'Union Saint-Gilloise, Vincent Vandiepenbeeck nous a expliqué son premier tour très compliqué à l'Union. Le défenseur a été opéré début septembre et a ensuite connu deux rechutes, ce qui l'a longtemps éloigné des terrain. Ensuite, le coach ne lui a pas fait confiance.

"J’ai été absent pendant 8 semaines avant d’être opérationnel. Aux entraînements, on récupère un certain rythme mais le vrai rythme on le retrouve en jouant des matches. Mais avec l’excellent premier tour, on ne change pas une équipe qui gagne. Surtout pas une défense centrale. Donc j’ai pu patienter pendant quelques semaines sur le banc sans même m’échauffer. Je ne prenais absolument aucun rythme. Mentalement ce n'était pas facile comme situation" nous a-t-il confié.

Durant la première partie de l'année, l'Union enchainait les bons résultats mais Vincent ne se sentait pas impliqué dans la réussite de son équipe. "Le plus difficile pour moi a été d’être banquette, de me sentir inutile, de ne pas me sentir concerné au succès de mes coéquipiers et dans l’équipe. Ce n’était vraiment pas évident. A l’entrainement il y a une A et une équipe B, tout le monde s’entraine en même temps mais le fait d’être dans l’équipe B ça me met dans un trou et bon c’est clair qu’à ce moment là, ça été très compliqué."

Back-gauche, ce n'est absolument pas ma place de prédilection

Depuis le début de l'année, Marc Grosjean a décidé de faire monter d'un cran Cabeke et de placer Vandiepenbeeck à gauche. De quoi lui permettre de retrouver du temps de jeu, malgré que ce n'est pas sa position favorite.

"Je retrouve une certaine place car on a changé quelques petites choses dans le dispositif. Je n’ai pas récupéré ma place, j’ai pris une place de back-gauche qui ne me plaît pas forcément. Si on a besoin de moi là, je jouerai, mais ce n’est absolument pas ma place de prédilection. Avec ce système, les résultats ne sont pas forcément meilleurs mais il nous manque vraiment la concétisation et le fait d’encaisser des bêtes goals. Parce que la plupart du temps, on et supérieur à l'adversaire" explique-t-il.

Ce nouveau système paraît pourtant stable et équilibré. "Cabeke est très bon offensivement, il a le dribble assez facile. De plus, ça permet aussi à Tracy de faire son flanc plus régulièrement. Moi je n’ai plus l’âge de faire mon flanc 50 fois par match. Je reste plus en défense du coup ça nous permet de rester à trois et d’être plus costaud en défense, même si ces derniers temps ce n’est absolument pas le cas. Mais bon je suis sur la pente ascendante. Mais je pense que ca va être le top quand on va commencer à gagner et quand on sera dans les 8."

Retrouvez la troisième et dernière partie de l'Interview de Vandiepenbeeck demain (samedi), sur le match capital qui attend les Unionistes dimanche face à Coxyde.