Le père de Malanda: "Je n'ai pas encore vu le moindre euro de la part de Wolfsbourg"
Photo: © photonews
Cela fait désormais un peu plus d'un an que Bernard Malanda a perdu son fils Junior, tué dans un accident de la route le 10 janvier 2015. Un an plus tard, la patriarche Malanda revient sur le traitement imposé par par l'ancien club de son fils, Wolfsbourg.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Bernard Malanda nous donne une toute autre image du club de Wolfsbourg lors d'un entretien accordé à la DH. "J'ai dû moi-même commander le cercueil et j'ai dû moi-même organiser le rapatriement de mon fils. J'ai payé toutes les factures, Wolfsbourg n'a absolument rien pris en charge", déclare-t-il dans les colonnes de la Dernière Heure.
C'est un manque de respect
Mais les choses vont encore plus loin... "Le club a choisi l'heure et la date de l'enterrement pour que les joueurs de Wolfsbourg soient présents après le stage en Afrique du Sud. Mais finalement, ils sont quand même tous arrivés en retard. C'est un manque de respect", a-t-il poursuivi.
Le club n'a pas à nous donner d'ordres
"Ensuite, ils nous ont demandé d'intensifier la sécurité lors des funérailles pour que leurs joueurs ne soient pas harcelés. Je suis clairement troublé par cette requête. Le club n'a pas à nous donner d'ordres".
Le père Malanda aborde également les indemnités que le club aurait perçues après le décès de son fils. "J'ai en effet lu que Wolfsbourg aurait perçu des indemnités de la part d'une compagnie d'assurance. Mais pensez-vous que nous avons vu le moindre euro de ces indemnités ? Je compte me battre jusqu'au bout", conclut Bernard Malanda.
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