Des Gunners au pied du mur

Par Julien Denoël

Lors du tirage au sort, Arsenal héritait d’un groupe largement à sa portée. Si le Bayern Munich était évidemment le grand favori, l’Olympiakos et le Dinamo Zagreb n’apparaissaient pas comme des concurrents sérieux. Et pourtant.

Défait d’entrée en Croatie (2-1), les hommes de Wenger n’ont pas su rattraper le coup à domicile contre les Grecs (2-3). Et le Bayern, on se demande comment ils vont s’en sortir tant l’équipe semble rouler sur son groupe (0-3 à l’Olympiakos, 5-0 contre Zagreb).

Vaincre ou mourir

Dernier de son groupe, les Anglais comptent déjà 6 points de retard sur leur adversaire du soir tandis que les deux autres équipes sont à trois unités chacune. Autant dire que la pression sera du côté anglais.

Une défaite, combinée à une victoire d’une des deux autres équipes hypothèquerait quasi définitivement les chances d’Arsenal d’accéder aux huitièmes de finale. Mais ils pourraient toujours garder espoir en prenant l’exemple de Newcastle United qui s’était qualifié après un 0 sur 9.

Wenger sur la sellette ?

Une défaite mettrait à mal le crédit qu’il reste encore à Wenger. Quasi éliminé, les Gunners n’ont plu vécu pareille situation depuis bien longtemps.

Fort critiqué depuis quelques années pour son incapacité à faire gagner des titres à Arsenal, l’entraineur français du club pourrait être particulièrement mis sous pression malgré la seconde place actuelle en championnat. Le prestige n’est pas le même.

De là à le voir quitter le club, il y a un pas de géant qu’on peut difficilement franchir. Mais il devra, tout du moins, se racheter une conduite face à ce possible échec.