Interview Julien Toussaint (RG Athois): "la médiatisation autour de Nicolas Anelka nous apporte une certaine sérénité"

Au bilan comptable, Ath-Fleurus ne compte que trois points à son actif en Promotion B. Un début mitigé, mais qui est à relativiser puisque le club hennuyer a déclaré forfait lors de son premier match face à Sterrebeek en raison d'un manque d'effectif et qu'il a déjà affronté deux des grosses cylindrées de la série, à savoir le RWDM et Duffel.

Déjà lors du premier match officiel de l'équipe au RWDM, plusieurs joueurs alignés par Pascal Michel ont tapé dans l'oeil du public malgré le fait que l'équipe manquait d'automatismes. Le Français Julien Toussaint était l'un d'eux. Le milieu a accepté de se livrer sur son arrivée dans notre pays, ainsi que sur les différences entre la formation et le football pratiqué en France et en Belgique.
 

Nous avons été très bien accueillis

Julien Toussaint a bénéficié d'une formation au Racing Strasbourg. Comment est-il arrivé à Ath? "Lors du premier match à Warcoing, une connaissance a remis mon CV au manager qui m'a ensuite contacté pour venir faire un essai face à Acren". Devant Nicolas Anelka, le médian alsacien a convaincu et s'est lié au projet mis en place par l'ex-international français et son équipe. "Mes premières impressions sont très bonnes. Sur le plan sportif, l'ambiance dans le groupe est agréable et cela nous permet de travailler dans de très bonnes conditions. Nous avons été très bien accueillis".


Car Julien Toussaint n'est pas le seul joueur originaire de l'Hexagone a avoir débarqué à Ath. Akim Benaissi, Wilhem Renquin, Alvin Comuce ou Maxime Maigrot sont les premiers à avoir été mis sous les feux de l'action, mais d'autres joueurs ayant évolué à l'étranger la saison dernière sont toujours en attente de qualification. "L'équipe a été entièrement reconstruite et certains automatismes ne sont pas encore tout à fait établis" ajoute le défenseur.

Pas une pression particulière par rapport à la médiatisation faite autour de Nicolas Anelka.

Par rapport aux différences qu'il a ressenti entre le football pratiqué en Belgique et chez nos voisins, Julien Toussaint n'en voit pas énormément. "En France, on travaille surtout l'aspect technique" explique celui qui a apprécié les rencontres face au RWDM et Duffel, "des formations qui pourraient très bien évoluer dans le championnat CFA français. A mes yeux, la différence entre les championnats français et belge est qu'il y a un pressing plus haut et un jeu plus physique ici".


Et, l'association permanente que les médias font Anelka, une pression supplémentaire sur le groupe? "Non! Personnellement, je ne ressens pas de pression particulière par rapport à la médiatisation faite autour de Nicolas Anelka. Bien au contraire, cela nous apporte une certaine sérénité et nous devons également véhiculer une bonne image du club vis à vis de la confiance qu'il nous a accordée".