Pas de miracle en Ukraine : les Zèbres quittent la scène européenne
Photo: © SC
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Jeudi soir, à Kiev, le Sporting de Charleroi n'a pu éviter l'élimination au troisième tour préliminaire de l'Europa League. Après la défaite du match aller (0-2), les Zèbres ont à nouveau courbé l'échine au Dynamo Stadium (3-0).
CharleroiÀ Kiev (Ukraine), Edgar Makanga
Avant le coup d'envoi de la rencontre, les Carolorégiens étaient pavés de bonnes intentions. Mais dès l'entame des débats, les Ukrainiens réaffirmaient à nouveau leur supériorité physique et technique.
Le Sporting de Charleroi, lui, peinait à sortir de son camp, tandis que le FC Zorya Luhansk, en dépit d'une possession et d'une domination à son avantage, ne mettait pas réellement en danger la cage de Nicolas Penneteau.
Dans une partie rarement emballante, les spectateurs d'un Dynamo Stadium clairsemé devaient attendre le cap de la première demi-heure de jeu avant de vibrer, lors d'un coup franc de Dmytro Khomchenovsky, juste à côté (30e).
Les Zèbres répliquaient par deux petites opportunités : un tir cadré d'Enes Saglik (36e), suivi cinq minutes plus tard par une contre-attaque initiée par Neeskens Kebano. Lancé en prolonfeur, Roman Ferber dévissait complètement sa tentative (41e).
Touché à deux reprises durant le premier acte, le jeune attaquant devait céder sa place à Dieumerci Ndongala, juste avant la pause. Dans les arrêts de jeu de la première période, il ne manquait qu'une pointure à Pylyp Budkivskyi pour ouvrir le score.
Le Sporting se montrait davantage dangereux lors du quatrième quart d'heure, avec notamment un nouveau tir dangereux de Saglik (55e). Dans la foulée, Kebano fut contré au dernier moment (57e).
Charleroi vient de disputer quatre des dix matches européens de son histoire en moins d'un mois
Malheureusement pour les Belges, le suspense allait vite s'éteindre. À la 58e minute, sur un centre de Mykyta Kamenuyka, la tête de Zeljko Ljubenovic permettait au Zorya d'ouvrir le score (1-0).
Dix minutes plus tard, après un coup de réparation concédé par Damien Marcq, le stratège serbe doublait la mise (2-0). Penneteau plongea du bon côté, en vain ...
La messe était dite et dans les arrêts de jeu, l'inévitable Ruslan Malinovskyi corsait même l'addition (3-0). Un score sévère qui relète toutefois la différence de niveau entre les deux équipes.
Le Sporting de Charleroi, qui vient de disputer quatre des dix matches européens de son histoire en moins d'un mois, peut désormais pleinement se concentrer sur ses tâches domestiques.
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