Nicola Finocchio : "Je n'aime pas reculer"
Photo: © SC
Alors que Hamoir va accéder à la D3 pour la seconde fois de son histoire, Nicola Finocchio entamera lui sa 20ème année de présidence.
L'emblématique président du club liégeois est revenu dans Kick and Rush Magazine sur ces (presques) deux décennies à la tête des Rats. Une interview qui montre un homme réfléchi les pieds bien sur terre.
Pourquoi avoir repris le club à l'époque ?
Parce qu'on me l'a demandé. Ca s'est passé bêtement. Le club organisait des tournois de sociétés. Chaque année j'étais invité et on gagnait chaque fois. Puis je suppose que le président qui était là voulait arrêter et c'est Patrick Lecerf qui a pensé à moi. J'ai quand même un peu réfléchi, j'ai posé des questions parce que je n'avais jamais eu la fonction d'un président de club de football. Je ne savais pas en quoi cela consistait. On m'a dit "tu ne dois rien faire", donc j'ai répondu que ça allait alors.
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Au moment de la reprise, vous imaginiez, 20 ans plus tard, vous retrouver en D3, en y ayant déjà évolué deux saisons ?
Je ne m'imaginais rien du tout. Je n'avais pas d'objectif particulier. C'est à la longue que j'ai pris du plaisir à faire ça. Et bien évidemment, on a plus de plaisir quand on joue la tête que quand on descend.
Vous êtes arrivé juste après l'arrêt Bosman. Est-ce que vous avez eu certains difficultés pour négocier avec les joueurs qui découvraient une certaine liberté ?
Les premières années, il n'y avait rien de spécial. On négociait très peu, on restait très régional et même les joueurs ne négociaient pratiquement pas. C'est après quelques années (rire jaune), quand les joueurs ont compris le système, que c'est devenu plus délicat.
L'interview complète est à découvrir dans le dernier numéro de Kick and Rush Magazine.
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