Erivelton : "J'ai toujours pensé au football, mais jamais à la mort"

Dans son numéro du mois de juin, Kick and Rush Magazine et David Dessouroux sont partis à la rencontre d'Erivelton, joueur belgo-brésilien de Dessel. Fils de Edson et neveu d'Edmilson, anciennes stars de Seraing dans les années 90, le joueur est revenu sur ces combats qui lui permettent aujourd'hui de rêver à une carrière en D1.

Peux-tu nous raconter ce jour où les médecins t’ont diagnostiqué une leucémie ?

La veille, je passais un test à Anderlecht. Très rapidement, je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas. Après le premier entraînement, j’étais déjà cuit. J’ai tout de même mordu sur ma chique pour continuer la séance. Mais je me suis fait une déchirure. Ce qui n’était pas normal pour un jeune de mon âge. Anderlecht se demandait même si j’avais bien douze ans. Finalement, le test s’est logiquement avéré négatif. Je nous revois dans la voiture avec mon père. Il était furieux et me traitait de paresseux. Moi, je ne pensais qu’à une chose : dormir. Une fois rentré à la maison, je me suis endormi vers 20 heures. Pour me réveiller le lendemain à 14 heures. J’étais encore extrêmement fatigué et j’avais les ganglions très gonflés.

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Les séances de chimiothérapie n’ont pas dû être faciles à vivre ?

Mon traitement s’est déroulé en quatre phases. Après la première, j’avais déjà éliminé presque toutes les cellules cancéreuses. Les médecins n’en revenaient pas. Mais cela a provoqué chez moi une surcharge aux reins. Il fallait aussi supporter toute la cortisone que l’on m’injectait. La chimiothérapie me donnait des nausées. Et j’étais très fatigué.

La suite de l'interview est disponible dans le dernier numéro du magazine.