Emilio Ferrera : « Je réussis dans 80% des clubs où je passe »

Kick and Rush Magazine est allé à la rencontre d'Emilio Ferrera dans son dernier numéro. Accessible, l'entraineur de Dender s'est confié à Antoine Billa sur ce poste loin de la D1.

Quand on a connu le top du football belge et que l’on reçoit une offre de Dender, comment aborde-t-on la D3 ?

Fondamentalement, c’est la même chose. Si on appelle un entraîneur en cours de saison, c’est qu’il y a un problème. Donc on essaye de le régler en faisant une synthèse de ce que l’on observe et en établissant un plan de réhabilitation. C’est pourquoi je ne crois pas qu’il y ait tant de choses qui changent. Si ce n’est, par exemple, que les joueurs s’entraînent le soir plutôt que la journée. Mais je ne pense pas qu’il faut sous-estimer la division 3 ni la qualité de certains joueurs. La différence avec la D1 n’est pas énorme.

Qu’est-ce qui vous a séduit, justement, dans le discours de Dender, en décembre dernier ?

Plusieurs choses. Tout d’abord, c’est tout près de chez moi. De plus, mes enfants jouent là-bas, ce qui a bien entendu joué dans mon choix vu que j’ai pas mal voyagé dans ma carrière et que j’ai souvent été absent de mon domicile. Et puis les infrastructures de Dender sont excellentes pour travailler et pour jouer. Il y a aussi une possibilité à moyen terme de créer une académie pour les jeunes donc ce sont des éléments motivants qui m’intéressent dans le cadre d’un projet sur quelques années… Mais en football, on ne sait jamais car les projets sur quelques années, cela ne veut souvent rien dire.

L'interview complète de l'ancien coach de Genk ou du Club de Bruges est disponible ICI.