La France bousculée par la Belgique : "Une défaite peu rassurante à un an de l'Euro 2016"

À Saint-Denis (France), Edgar Makanga

L'étroitesse de la zone mixte du Stade de France tranche avec la grandeur du temple des Bleus. Le premier joueur à se présenter devant la presse fut Alexandre Lacazette.

"Dans les vestiaires, l'entraîneur a déploré notre manque d'agressivité", a déclaré l'attaquant de l'Olympique Lyonnais, meilleur buteur de Ligue 1 cette saison (27 buts). "Cette défaite résonne comme un avertissement. C'est peu rassurant à un an de l'Euro 2016."

Auteur de son premier but sous la vareuse de l'Équipe de France, Nabil Fekir a sonné la révolte locale, à la 89e minute de jeu.

"Nous avons manqué d'impact physique", reconnaissait l'attaquant de l'Olympique Lyonnais aux origines algériennes, tout en reconnaissant le mérite des Diables Rouges. "Nous sommes tombés sur une très bonne équipe de Belgique. Malgré tout, j'espère que nous serons prêts pour cet Euro 2016."

"Nous nous sommes réveillés un peu trop tard", indiquait quant à lui Dimitri Payet, auteur du troisième but de la France, à la 90e +1 minute de jeu. "Encaisser quatre buts, c'est assez difficile à digérer."

"Ce revers est-il inquiétant ? Oui et non, car il nous reste encore un an pour tirer les leçons de cet échec et rectifier le tir", ajoutait l'attaquant de l'Olympique de Marseille. "L'impact physique et la réussite de la Belgique nous ont considérablement dérangés."