Anice Badri met fin à cinq mois de disette : "Mon but a libéré l'équipe"

À Mouscron, Edgar Makanga

Monté au jeu à la 69e minute, en remplacement de Birger Verstraete, l'attaquant franco-tunisien a pu inscrire, dans les arrêts de jeu, le deuxième but de Mouscron-Péruwelz face aux Côtiers.

"J’ai exploité la belle passe de Nolan et ensuite j’ai tenté ma chance. Mon envoi a fait mouche, tant mieux pour l’équipe. Ce deuxième but a pu nous libérer", déclarait Anice Badri, qui sort d'un long passage à vide.

Car en début de saison, l’attaquant franco-tunisien du RMP respirait la grande forme, dans le sillage d’Abdoulaye Diaby, avec six buts inscrits lors des 14 premières journées. Son goal face au KVO met fin à une disette de plus de cinq mois, puisque son dernier but officiel. remontait au 2 novembre dernier, lors d'un doublé à Westerlo (1-3), lors de la phase classique du championnat.

"À l’image de l’équipe, j’ai connu une deuxième partie de championnat difficile. Je suis conscient d’avoir déçu lors des derniers mois mais j’ai toujours eu la volonté de retrouver mon meilleur niveau. Mais si l’entraîneur m’a fait monter au jeu, c’est qu’il me fait toujours confiance."

On laisse le président s'occuper de la licence"

Les derniers remous extrasportifs, avec notamment la plainte du Cercle de Bruges et de la Pro League contre la licence attribuée au Royal Mouscron-Péruwelz, ne semble pas perturber les joueurs. En effet, jamais les Hurlus ne sont apparus aussi sereins depuis l'entame de l'exercice.

Cette saison, jamais les Mouscronnois n'étaient parvenus à décrocher deux victoires consécutives. Ils n'étaient également jamais parvenus à signer deux clean-sheets consécutives. Ces deux premières confirment le renouveau sportif qui se dessine au Canonnier, depuis la fin de la phase classique.

"Nous, le staff et les joueurs, on se concentre uniquement du terrain. L’essentiel est de prendre du plaisir. Nous espérons l’emporter face à Lokeren", ajoute Anice Badri. "Notre licence a été attribuée et il n’y a pas de raison que cela change. On laisse le président s’occuper de tout cela."