Saint-Trond ne changera pas son fusil d'épaule, même en cas de montée
Photo: © photonews
Proche de la montée, les Canaris présentent leur projet sportif, Yannick Ferrera en tête. Un changement de cap pour Saint-Trond, qui se veut moderne et flamboyant. Comme leur stade.
Par Florian Holsbeek
"Nous avons un budget, et je ne veux pas le dépasser. La survie du club est plus importante que tout", explique Lammens, le président de Saint-Trond. "Je ne veux que des joueurs qui peuvent apporter un plus à mon club".
Yannick Ferrera abonde dans ce sens. "Et des joueurs qui peuvent jouer sur le terrain synthétique. Il faut vouloir jouer au football sur un tel terrain, avoir des qualités techniques".
Mais ce type de joueur est assez cher, alors Saint-Trond doit s'adapter au marché. "Il faut être réaliste. Dans notre petit club, nous ne pouvons pas avoir des joueurs qui ont des demandes salariales élevées. Alors on doit être malin, aller puiser dans le vivier français par exemple, et leur offrir une opportunité qu'ils n'ont pas en France", explique l'entraîneur.
A Saint-Trond, on parle français.
Dans le noyau des 26 joueurs, il y a 13 joueurs parlant français. Cela va avec la politique du club qui veut s'ouvrir aux spectateurs francophones. "Saint-Trond a toujours eu un public wallon, on parle français dans les tribunes. Nous somme un club de Hesbaye, des supporters viennent de Hannut, de Waremme, de Liège. Notre site officiel est aussi en français, comme certaines paroles dans l'hymne officiel du club", assure Lammens.
Si le club valide son billet pour la Jupiler Pro League, Saint-Trond aura deux arguments pour faire venir les francophones au Stayen : de belles affiches, et ce superbe stade.
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