Besiktas n'est pas Byzance
Photo: © photonews
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Ce soir, Bruges affronte Besiktas. Si les malheurs de Galatasaray ont montré une image grisonnante du football turc, les Brugeois feraient bien de se méfier de cette autre équipe d'Istanbul qui, dans le passé, à plutôt bien/mal réussi aux clubs belges.
Au moment du tirage au sort de ces huitièmes de finale, il y avait pas mal de noms qu'on espérait ne pas voir Bruges affronter. Besiktas n'était pas de ceux-là. Mais si les Turcs semblent prenables, ils n'en restent pas moins un adversaire redoutable.
Pas de noms ronflants
Contrairement à Galatasaray, l'effectif stambouliote ne compte pas de noms ronflants à l'exception de son attaquant de pointe : Demba Ba. L'ancien mouscronnois vient amener un peu d'aura à un groupe qui se base sur le travail avant de mettre ses noms en avant.
Au sein de l'équipe première, la présence turque est d'ailleurs énorme (et c'est tant mieux). Sur les 25 joueurs, on ne compte que 9 étrangers. On compte également 6 joueurs formés au club. Pas mal de joueurs sont passés ou sont toujours repris en équipe nationale. Mais on ne parle pas ici des stars de la sélection.
Sans hésitation, le joueur le plus dangereux de cette équipe est Demba Ba. Transfert clé estival du troisième club d'Istanbul, il cristallise les offensives turcs avec 5 buts et 2 assists en C3. Il faudra le cadenasser car Ba est un joueur athlétique qui peut faire énormément de mal aux défenses. On l'a suffisamment vu à Newcastle et Chelsea.
L'autre joueur à surveiller, c'est Gokhan Töre. Le médian turc est le meilleur passeur du club en Europa League avec déjà 3 buts et 4 assists en 706 minutes jouées. Derrière ces deux joueurs, c'est un peu le néant...
Gokhan Tore (à gauche) est un passeur redoutable.
Un parcours européen sans faute ou presque
A l'image de Bruges, Besiktas est resté invaincu en Europa League durant la phase de poules. Avec un bilan de trois victoires et trois nuls durant cette phase (comme Bruges), les Turcs ont montré qu'ils étaient solides dans un groupe C assez relevé. On retrouvait Tottenham, le Partizan Belgrade et l'Asteras Tripolis.
En seizième de finale, la tâche s'annonçait un peu plus ardue avec un double duel contre Liverpool. Si l'aller a vu la victoire logique des Anglais sur le score de 1-0, Besiktas ne s'est pas avoué vaincu et a renversé la situation au match retour en s'imposant aux tirs au but. Une victoire par la petite porte, certes, mais une victoire de caractère.
Un club qui n'a pas réussi aux Belges
Les duels entre Besiktas est les clubs belges sont assez rares sur la scène européenne. Sur les 20 dernières années, c'est bien simple, il n'y a eu que trois matchs opposant les Turcs à des clubs de chez nous.
Lors de la Coupe UEFA 2004-2005, en phase de poules, Besiktas avait reçu le Standard de Liège : 1-1. A l'époque, le format ne proposait pas les matchs retour. Une décennie encore plus loin, c'est un double duel contre le RWDM qu'on retrouve lors du premier tour de la compétition. 0-0 à Molenbeek et 3-0 à Istanbul.
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