Le Sporting parfaitement maitre de son sujet

Le Sporting d'Anderlecht a livré tactiquement le match parfait. Bien en place, pratiquant un football serein, sans précipitation, les Mauves ont respecté à la perfection les consignes de John Van den Brom. 

Le Zenit de son côté n'a pas montré grand chose. Mais le mérite en revient probablement aux Bruxellois qui ont écoeuré les attaquants russes avec un impressionnant duo Nuytinck-Kouyate.

Les visiteurs de fait n'ont fait illusion que pendant une dizaine de minutes avec les accélérations sur le flanc droit du bien nommé Bystrov (ndlr. Bystro signifiant vite, rapide en russe) et un tir de Nico Lombaerts à la 4 ème minute.

Mais ce bref feu de paille ne décontenança pas les joueurs du Sporting. Ainsi, au quart d'heure de jeu, Kouyate osa la verticalité, trouva Mbokani qui batailleur et opportuniste  parvint à initier un une-deux  clean en diable avec Kljestan pour finalement se retrouver seul devant Malafeev.

Dieu y alla d'une magnifique pichenette qui surmonta tranquillement le gardien russe (1-0).

Peu de temps après, ce fut au tour de Jovanovic de tenter sa chance. Mais son tir des 25 mètres fut dévié en coup de coin par le dernier rempart du Zenit.

Anderlecht leva ensuite intelligemment le pied  pour conserver toute la fraicheur d'esprit et la lucidité nécessaires qui lui permirent de contrôler la partie.

Fort de son avantage en seconde mi-temps, le Sporting se garda bien de provoquer son adversaire, de mettre le feu à une partie face à des champions de Russie cadenacés, muselés, mais surtout calcinés.

Axel Witsel hérita certes à l'heure de jeu d'un second ballon sur un coup franc, mais son tir trouva un Silvio Proto attentif sur sa trajectoire.

Les Mauves gagnaient de plus en plus en confiance. Et finalement, ce furent encore eux qui faillirent secouer les filets de leur adversaire. D'abord par des efforts individuels de Bruno, puis de Biglia. 

Enfin, lorsque Iakovenko reçut dans le rectangle un ballon de Jovanovic. Le médian offensif ukrainien tira malchanceusement sur le cadre du but de Malafeev.

La partie était toutefois méritoirement gagnée.

Anderlecht signe de la sorte un 4/12 qui conjugué au match nul de Milan contre Malaga lui permet de rêver à une qualification pour les 1/8 èmes de finale. A condition bien sûr de battre le Milan AC dans deux semaines.