L'Union casse le contrat de Cemal Köse

Cemal Köse, le médian de l'Union St Gilloise a disjoncté dimanche. Dans les vestiaires, il a porté un coup de tête à Mohamed Ouahabi, le joueur de Zaventem qui a dû être hospitalisé.

La direction de l'Union St-Gilloise a décidé de licencier son capitaine. Ne pouvant tolérer un acte de violence que rien ne justifie, sinon un coup de folie.

Sur son site, le club au matricule 10 a publié le communiqué suivant :

 Suite à l’incident qui a eu lieu dans les couloirs du Stade ce dimanche après la rencontre et qui a vu Cemal Kose frapper et blesser un adversaire, la Royale Union Saint-Gilloise présente à nouveau ses excuses officielles au joueur Mohamed Ouahabi ainsi qu’au club du KV Woluwe-Zaventem.

Jamais notre club ne tolèrera un tel comportement, qui va à l’encontre de tous les principes qui nous sont chers sur et en dehors du terrain.

Cemal Kose a posé un geste grave et dont il devra assumer les conséquences tant sportives qu’extrasportives. Circonstance aggravante, il a agi alors qu’il portait le brassard de capitaine du Matricule 10, qui l’exposait à encore plus de responsabilités vis-à-vis de tous les amoureux du football.

En conséquence, nous avons signifié à Cemal Kose la rupture immédiate de son contrat avec la RUSG pour faute grave. Nous ne pouvons cautionner ou excuser d’aucune façon ce qui s’est passé dimanche.

Cette décision, que nous sommes au regret de prendre compte tenu de l’ancienneté de la collaboration entre le joueur et le club, se veut également un message fort adressé à l’ensemble de nos joueurs, présents et à venir : nous exigeons d’eux un comportement qui doit constituer un exemple pour nos supporters et nos jeunes joueurs.

Nous précisons également que notre club a taché de réagir immédiatement de la manière la plus adéquate, tant pour procurer au joueur blessé des soins immédiats que pour s’assurer que la situation ne dégénère pas entre les joueurs.

Une autre précision est nécessaire quant aux commentaires qui ont entouré cet incident. De l’aveu des deux joueurs, aucune insulte raciste n’a été prononcée. Des noms d’oiseaux ont été échangés mais en aucun cas ceux qui ont été rapportés par un journaliste ... qui n’était pas présent au Stade dimanche.

D’autre part, nous regrettons qu’un autre article ait pu laisser sous-entendre que notre intention première était de ne pas sanctionner sportivement Cemal Kose. Notre entraîneur a, dans les minutes qui ont suivi, été invité à prendre position sur la disponibilité du joueur dans la sélection et a simplement dit qu’il suivrait la décision du club et qu’à ce moment précis il restait sélectionnable. C’est aller un peu vite en besogne, pour qui que ce soit, que de tirer des conclusions sur la mentalité de l’Union Saint-Gilloise à partir de ces quelques lignes.

Notre décision de renvoyer notre joueur montre au contraire que notre mentalité et notre éthique restent inchangées.

Désormais, nous souhaitons à Mohamed Ouahabi un rétablissement rapide et complet, et nous espérons que les relations cordiales avec nos voisins de Woluwe-Zaventem ne seront pas entachées par cet incident regrettable.