Le Billet de Dupk : N'y a-t-il personne pour arrêter Bayat?

Tibor Balog présentait un bulletin de 41 sur 51, même Ariel Jacobs avec son Sporting d'Anderlecht ou Pep Guardiola avec le FC Barcelone ne peuvent en dire autant.

Pourtant, Abbas Bayat a décidé d'actionner le couperet pour faire rouler la tête de Tibor Balog. Le prétexte? Le match nul de dimanche dernier contre Boussu-Dour.

Le président de club incontestablement le plus ridicule du Royaume -et Dieu sait s'il y a de la concurrence-, a à nouveau frappé avec une imbécilité qui dans toute entreprise autre que footballistique aurait provoqué immédiatement un conflit social grave.

Mais le monde du football, et c'est sans doute ce qui plait à ce fils d'un ancien ministre d'une dictature lugubre, ne reconnait qu'une seule loi : celle de l'argent. Il n'y a pas de syndicats, pas de droit de parole, ni de regard pour les employés. C'est un monde où on peut être licencié même si on n'a pas commis de faute grave, sur le seul fait du prince.

Bayat tient les cordons de la bourse. Et avec ces cordons, il étrangle l'idée même du club, cette association, nous dit le dictionnaire, où les membres ont un intérêt commun.

Le laissera-t-on à nouveau faire? Lui déroulera-t-on une nouvelle fois un tapis zébré de résignation collective devant lui?  Ne serait-il pas temps que la Commission des Licences considère ce genre de gestion de club comme incompatible avec l'éthique de l'Union Belge?

En Suisse, Bulat Chagaiev, le sinistre président du Xamax, est en prison. Il est notamment inculpé de gestion déloyale et fautive. Sans aller jusque-là, ne pourrait-on simplement exproprier Abbas Bayat, ce fossoyeur du football carolo?