L'UEFA va examiner les montages financiers de Porto

Dirk Diederich
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L'UEFA va examiner les montages financiers de Porto
Photo: © SC
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L'UEFA a demandé aux autorités britanniques d'enquêter sur le transfert du Brésilien Walter au FC Porto. En attendant les cas Defour et Mangala?

L'UEFA a décidé de mener une lutte contre les Fonds d'Investissements qui possèdent des droits économiques sur les joueurs. Ces fonds seraient souvent des organismes artificiels créés pour blanchir de l'argent.

Ainsi, selon l'agence Bloomberg, spécialisée dans l'information économique et financière, l'UEFA aurait demandé aux autorités britanniques de mener une enquête sur le transfert du Brésilien Walter au FC Porto qui serait soupçonné d'avoir prêté son concours à une opération de blanchiement d'argent.

En 2010, le champion du Portugal a en effet été aidé par For Gool Co et Pearl Design Holding Ltd -(deux fonds d'investissements  établis en Angleterre, mais sans aucune activité connue en Grande-Bretagne)- pour payer 6,2 millions d'euros au club de Rentistas (un obscur club de D2 uruguayenne) qui détenait les droits sur Walter Henrique da Silva, un jeune attaquant brésilien qui a été prêté depuis au club brésilien de Cruzeiro. 

En retour, Porto a offert 25%  des droits économiques sur Walter au Pearl Design Holding Ltd et a remboursé 2 millions d'euros à For Gool Co plus une garantie de toucher 10% sur une éventuelle plus-value du joueur.

Pour Gianni Infantino, le Secrétaire Général de l'UEFA, ce type de montages financiers qui est déjà interdit en Angleterre et en France doit être prohibé en Europe.

"Ce type de propriété de joueurs constitue une menace croissante pour le football", dit Gianni Infantino, le secrétaire général de l'UEFA qui est cité par le Luxemburger Wort. "Nous allons interdire que des joueurs appartenant à des tiers participent aux compétitions que nous organisons (ndlr. Les ligues professionnelles française et anglaise appliquent déjà cette règle que les sociétés d'investissement contournent en achetant de petits clubs qui prêtent les joueurs aux grands contre monnaie sonnante et trébuchante). Nous demandons l'aide des autorités anglaises parce que nous n'avons pas le droit d'exiger des comptes nous-mêmes".

Pour rappel, 33% des droits sportifs sur Eliaquim Mangala et Steven Defour appartiennent au Doyen Sports Investments Limited,

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