La mauvaise passe de la Swiss Football League

Lors de ces deux dernières décennies, le football suisse avait  pris la décision de professionnaliser son élite, en réduisant notamment la D1 à 10 clubs. Loin d'être un succès probant tant au niveau financier que sportif (en dix ans, les faillites et les difficultés financières se succèdent), la formule d'un championnat à 10 comporte également d'énormes risques.

D'abord, parce qu'en excluant le Xamax, lourdement endetté, il est vrai, la SFL prive pour la suite du championnat les 9 autres clubs de D1 de 1/9 ème de leurs recettes de billetterie. Ensuite, parce que les opérateurs télés risquent de réclamer des dommages et intérêts, maintenant qu'il n'y a plus que 4 au lieu de 5 matches par semaine à leur menu.

 Le seul club qui tire profit de l'affaire, c'est finalement le FC Sion qui s'était vu sanctionner d'un retrait de 36 points au début du mois de janvier et qui était pratiquement condamné à la relégation. Dans la situation actuelle, le club vaudois n'est plus que barragiste.