Le billet de Dupk :Carles Puyol, l'anti-pingouin coincé
Photo: © SC
Deviens fan de FC Barcelone! 3032
Le tirage au sort de la Champion's League tenait du voyage au bout de l'ennui avec ses officiels, ses vieilles gloires et ses joueurs sapés comme pour un enterrement organisé par des Témoins de Jéhovah. Heureusement, il y avait l'ami Puyol.
Le moindre gala organisé par l'UEFA ou par la FIFA ressemble à un raout de mafiosi aux visages parcheminés, aux sourires crispés et aux fringues tirées à quatre épingles. En général, l'événement est présenté par une jolie plante aussi spontanée et fraiche qu'une barquette de scampis du Captaine Igloo et par un costard ventriloque qui ferait passer le maitre d'hôtel du Ritz pour un joyeux hippie.
Dans la salle, tous les pontes des clubs sont là, comme obligés, tout à leur spleen, se faisant royalement chier comme des rouleaux de papier cul "De luxe" devant les avalanches de banalités débitées sur le devant de la scène par le bouquet d'animateurs inanimés.
Arrive ensuite invariablement le moment de reconnaitre quelques joueurs, des gloires galactiques d'aujourd'hui et de hier, en mannequins tristement attifés et inconfortablement assis sur la boite à tartine préparée par leur maman.
Cependant, ce jeudi, au moment le plus soporifique de la pompeuse cérémonie, surgit Carles Puyol tel un cheveu dans la soupe, telle une tignasse sauvage dans ce bouillon de mièvrerie.
On l'avait invité en tant que capitaine du Barça, vainqueur de la dernière édition de la Champion's League, à monter sur la scène pour dire quelques mots. Il n'a rien dit. Ou si peu. Mais à la manière d'un acteur du cinéma muet, tout était dans sa gestuelle, dans son accoutrement.
L'ami, notre semblable, notre pote en football, avait l'air de sortir de la plage de Coxyde pour entrer dans le frigo péplumesque du Casino de Monaco.
Merci, Carles!
Le chargement de la video peut prendre quelques secondes.
Dans la salle, tous les pontes des clubs sont là, comme obligés, tout à leur spleen, se faisant royalement chier comme des rouleaux de papier cul "De luxe" devant les avalanches de banalités débitées sur le devant de la scène par le bouquet d'animateurs inanimés.
Arrive ensuite invariablement le moment de reconnaitre quelques joueurs, des gloires galactiques d'aujourd'hui et de hier, en mannequins tristement attifés et inconfortablement assis sur la boite à tartine préparée par leur maman.
Cependant, ce jeudi, au moment le plus soporifique de la pompeuse cérémonie, surgit Carles Puyol tel un cheveu dans la soupe, telle une tignasse sauvage dans ce bouillon de mièvrerie.
On l'avait invité en tant que capitaine du Barça, vainqueur de la dernière édition de la Champion's League, à monter sur la scène pour dire quelques mots. Il n'a rien dit. Ou si peu. Mais à la manière d'un acteur du cinéma muet, tout était dans sa gestuelle, dans son accoutrement.
L'ami, notre semblable, notre pote en football, avait l'air de sortir de la plage de Coxyde pour entrer dans le frigo péplumesque du Casino de Monaco.
Merci, Carles!
Le chargement de la video peut prendre quelques secondes.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot