[Lie] Weywertz pouvait revendiquer le nul

La partie était très aminée par deux équipes en quête de points. Weywertz remportant la majorité des duels surtout aériens très bien négociés et contrôlés par l'impeccable Christophe Verbeeren. La première grosse occasion de la rencontre émanait d'ailleurs de Weywertz, à la demi-heure grâce à Raphaël Demarteau qui voyait son tir stoppé à même la ligne par  Munten. Wanet était bel et bien battu. Dix minutes plus tard, Davin s'infiltrait dans le rectangle adverse et décochait un spendide shoot du gauche qui s'écrasait sur la transversale du même Wanet.

 

La solidité défensive des Germanophones allait être, en second acte, mise à mal suite à la sortie de Christophe Verbeeren pour blessure. Coup sur coup Warnant avait l'occasion de faire le break, mais tantot le poteau, tantôt De Vuyst empêchaient les hommes de Christophe Lonoy de prendre le commandement. A la 70', Mommen bien lancé sur le flanc gauche s'en allait battre le brave De Vuyst trompé par un faux-bond aussi meurtrié que coupable. 1-0. Les Germanophones jetaient leurs dernières forces dans la bataille, mais le score ne changeait plus, malgré une grosse occasion que Krings ne pouvait conclure au petit rectangle, à cinq minutes du terme.

La déception et la frustration étaient grande du côté des Germanophones qui pouvaient, sans exagération, revendiquer un match nul bien plus logique. Le résultat, s'il n'est pas favorable à Weywertz, lui laisse cependant encore toutes ses chances de se sortir de la mauvaise situation dans laquelle il se trouve. La qualité de jeu offert par les hommes de Serge Gehoulet n'a en effet, rien  à envier à la majorité des équipes de la série.
 

Un défi de taille s'annonce ce jeudi soir 20h00 pour les hommes du club cher à Helmuth Schumacher avec la venue de Spa, toujours en lutte pour le titre. Les Spadois ne devront cependant pas s'attendre à une simple formalité en terre germanophone. La mentalité et le caractère  des Germanophones ont en effet déjà bousculé bien des montagnes.