Dick Advocaat avait toutes les raisons d'assister à la rencontre entre Anderlecht et le Zenit. Il n'en avait qu'une pour ne pas se déplacer. Sa couardise toute grisouille a finalement guidé sa conduite.
Jeudi soir, pas mal d'observateurs se posaient la grande question du jour : Allait-il faire les 150 km qui le sépare de sa maison pour visionner une belle brochette d'internationaux russes potentiels? Dick Advocaat a finalement répondu par la négative, restant chez lui, dans ses pantoufles de petit Napoléon de salon. Le type qui roulait des mécaniques face à un Vincent Kompany endeuillé, la demi-portion qui débitait plus de banalités à la minute que n'importe quel pape sénile en fin de parcours, a pissé sous lui rien qu'à l'idée d'envisager de se rendre au Parc Astrid. Il y a des gens droits dans leurs bottes. Advocaat hier était de traviole dans ses charentaises. Triste.