L'Exqi League plonge!
Photo: © SC
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La D2 sombre. Elle prend l'eau de toutes parts. Assistances faméliques, sponsoring qui se réduit comme peau de chagrin et charges qui continuent d'être en hausse pourraient avoir raison de la deuxième division.
L'Antwerp est sans doute le cas le plus révélateur du mal-être de la deuxième division qui affiche une mine de plus en plus pâlote, pour ne pas dire cadavérique. Sur les dix-neufs clubs qui composent l'anti-chambre de l'élite, dix-huit sont dans le rouge. Et pas un rouge rosé, léger et primesautier comme les joues couperosées de Blanche-Neige. Non, un rouge sang qui s'écoule à la manière d'une hémorragie funeste.
En effet, seul Oud-Heverlee Leuven présente des comptes en équilibre. Partout ailleurs, c'est la Bérézina. C'est l'endettement quasiment inextricable. Car l'Exqi League réunit tous les éléments qui font les cimetières. Recettes riquiquis, exigences de l'Union Belge énormes, charges salariales impayables et sponsoring dérisoire. Le cocktail est explosif. C'est un poison contenu dans une petite fiole que les clubs lampent cul sec.
Le Lierse affiche désormais un passif de plus de 14 millions d'euros. En cas de départ des investisseurs égyptiens, le club est mort. Le Brussels la joue plus modeste, mais son déficit est également considérable. Le président Vermeersch avoue lui-même pour cette seule saison un trou de 400.000 euros.
L'Antwerp ne paie plus ses joueurs depuis le mois de décembre. Les autres clubs paient encore, mais jusqu'à quand? Car les perspectives sont de plus en plus sombres. La D1 a confisqué tous les droits télé et a cadenassé l'accès à l'élite. La saison passée, seul un club de D2 (St-Trond) est parvenu à monter.
PLusieurs clubs risquent fort d'avoir des difficultés pour obtenir la licence.
Pour Guido De Croock, le président de la ligue des clubs de D2, les clubs de D1 sont en train de bousiller purement et simplement leur antichambre. "Tous les problèmes ont commencé quand les droits télé ont été vendus par les clubs de D1 et non plus par l'Union Belge. Les clubs de D1 n'ont pensé qu'à eux-mêmes et n'ont plus voulu partager les recettes des droits télé avec les clubs de la division inférieure. L'erreur est historique : car la D1 ne peut vivre que grâce aux divisions inférieures qui constituent leur vivier" explique De Croock au journal Het Nieuwsblad.
Aujourd'hui, la D2 est devenue un tel repoussoir que très peu de clubs de D3 font encore la demande d'une licence pour pouvoir y accéder. En D3 A par exemple, seul six clubs sur les dix-huit ont introduit une demande de licence D2. Plus éloquent que ça tu meurs ou t'écoutes le Best-Off de Mike Brant.
A défaut d'une réforme profonde de la division et des règles de son financement, le football professionnel pourrait se réduire dans un proche avenir à un championnat réunissant quatorze clubs et en-dessous, ce serait le néant.
En effet, seul Oud-Heverlee Leuven présente des comptes en équilibre. Partout ailleurs, c'est la Bérézina. C'est l'endettement quasiment inextricable. Car l'Exqi League réunit tous les éléments qui font les cimetières. Recettes riquiquis, exigences de l'Union Belge énormes, charges salariales impayables et sponsoring dérisoire. Le cocktail est explosif. C'est un poison contenu dans une petite fiole que les clubs lampent cul sec.
Le Lierse affiche désormais un passif de plus de 14 millions d'euros. En cas de départ des investisseurs égyptiens, le club est mort. Le Brussels la joue plus modeste, mais son déficit est également considérable. Le président Vermeersch avoue lui-même pour cette seule saison un trou de 400.000 euros.
L'Antwerp ne paie plus ses joueurs depuis le mois de décembre. Les autres clubs paient encore, mais jusqu'à quand? Car les perspectives sont de plus en plus sombres. La D1 a confisqué tous les droits télé et a cadenassé l'accès à l'élite. La saison passée, seul un club de D2 (St-Trond) est parvenu à monter.
PLusieurs clubs risquent fort d'avoir des difficultés pour obtenir la licence.
Pour Guido De Croock, le président de la ligue des clubs de D2, les clubs de D1 sont en train de bousiller purement et simplement leur antichambre. "Tous les problèmes ont commencé quand les droits télé ont été vendus par les clubs de D1 et non plus par l'Union Belge. Les clubs de D1 n'ont pensé qu'à eux-mêmes et n'ont plus voulu partager les recettes des droits télé avec les clubs de la division inférieure. L'erreur est historique : car la D1 ne peut vivre que grâce aux divisions inférieures qui constituent leur vivier" explique De Croock au journal Het Nieuwsblad.
Aujourd'hui, la D2 est devenue un tel repoussoir que très peu de clubs de D3 font encore la demande d'une licence pour pouvoir y accéder. En D3 A par exemple, seul six clubs sur les dix-huit ont introduit une demande de licence D2. Plus éloquent que ça tu meurs ou t'écoutes le Best-Off de Mike Brant.
A défaut d'une réforme profonde de la division et des règles de son financement, le football professionnel pourrait se réduire dans un proche avenir à un championnat réunissant quatorze clubs et en-dessous, ce serait le néant.
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