Interview Marco Guidone, le Luca Toni verviétois
Photo: © SC
La rédaction s'est entretenue avec le sympathique goleador italien des Béliers. Il nous parle de sa formation, de son intégration au club, mais également de ses aspirations futures.
WF : Tu es arrivé tel un inconnu dans notre pays. Peux-tu nous expliquer ton parcours avant d'arriver à Verviers ?
J'ai commencé dés mon plus jeune âge à l'AC Milan. J'y ai évolué jusqu'à onze ans. Ensuite j'ai poursuivi mes classes de jeunes a Monza, club évoluant en C1 italienne (équivalent de la D3 ici), et ce pendant huit saisons. J'y ai évolué en équipe première pendant un an et demi. Par après, j'ai été prêté pour des périodes de six mois à Catanzaro, Melfi et San Sovino, trois clubs évoluant en C2 italienne et ce jusqu'au mois de mai dernier. Ensuite, j'ai eu l'opportunité de venir à Verviers.
WF : Justement, comment es-tu atteri à Verviers ? Via mon manager Giuseppe Accardi. Il était en contact avec le coach Sunday Oliseh . Ce dernier était à la
recherche d'un attaquant. Ils se connaissaient pour avoir évolué ensemble a la Reggiana.
WF : Beaucoup d'autres étrangers du club (Brown, Bounougou, Barone) ont quitté le club durant la saison. Tu n'as pas eu peur de suivre le même chemin ?
Non. Parce que mon intégration c'est très bien passée. Je me suis rapidement entendu avec tout le monde et je pense que je suis apprécié.
WF : La situation difficile du club a-t-elle eu un impact sur le mental des joueurs ? C'est vrai ! C'est certain que c'est pas facile. On a perdu beaucoup de matches de manière stupide. Je pense
que malgré tout, on est resté soudés. J'ai fortement apprécié cette solidarité et je vois que mes coéquipiers veulent se sauver tout comme moi.
WF : Que penses-tu du niveau de la D3 belge ?
Un championat très très physique ! C'est une grande différence avec l'italie. Et en meme temps bizarre (rires), car j'ai remarqué que tout au long de la saison, toutes les équipes peuvent battre tout le monde. J'ai vu plusieurs scores surprenants.
WF : Connaissais-tu le palmarès de Sunday Oliseh avant de t'engager ?
Bien sûr ! c'était un grand joueur et je pense qu'il peut devenir un grand allenatore (entraîneur) pour le futur. Je l'espère pour lui car j'ai une grande et profonde estime pour ce grand monsieur.
WF : Tu as déjà inscrit 11 buts en championnat, content de ta production ?
Pour moi non ! (d'un ton sec) car je peux faire mieux ! Mais, ces onze buts ont été importants pour l'équipe car ils ont permis d'engranger des points. J'espère toutefois encore en marquer durant les les derniers matches.
WF : Parlons avenir maintenant. Toujours Verviétois à l'année ?
Je ne sais pas. Pour l'instant, mon objectif est de finir la saison et de sauver le RCS Verviers. Mais, comme tout joueur, pour ma carrière, j'aimerais évoluer plus haut même si je me sens bien à Verviers.
Merci à Benoît Franchimont pour avoir assuré l'interview et avoir aidé Marco à exprimer ses pensées en Français.
Source photo : Forum rcs Verviers.
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