INTERVIEW : Massimo Moia répond à nos questions

Wf : Bonjour Massimo Moia. Pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

J'ai commencé le football au FC la Prealle, un club qui évoluait en deuxième provinciale liégeoise. Ensuite, j'ai rejoint Visé et ensuite le club néerlandais de Maastricht. Après cela j'ai été écolé trois ans au centre de formation du FC Sochaux, club évoluant Ligue 1 française.  La saison dernière, j'ai fait mon retour en Belgique à la Gantoise. Je viens de signer durant ce mercato au Sporting de Charleroi.

 Wf : Pouvez-vous nous parler de votre formation à Sochaux ?

J'ai rejoint le centre de formation à l'âge de 16 ans, c'est un tout autre monde qu'en Belgique. En jeunes, on a déjà des responsabilités énormes.  On commençait les journées a 8h  et on terminait a 20h.  On combine l'école et deux entraînements quotidiens.

Wf : Quel est le niveau du championnat CFA ?

C'est du très haut niveau. On joue contre les équipes réserves de Ligue 1, mais également contre les équipes premières. Et là, on joue contre des hommes donc c'est très dur. Une CFA, c'est l'équivalent d'une D2 voir une D3 en Belgique.

Wf : Vos débuts à La Gantoise étaient prometteurs.  Comment expliquez-vous la suite des événements ?

Je suis arrivé à Gand où j ai joué a peu près trente matches durant la première saison avec Trond Sollied comme entraîneur. Ensuite, je suis rentré en conflit avec la direction suite à mon refus de prolonger mon contrat  A partir de cet instant, je n ai plus été aligné.

Wf : Vous étiez en contact avec Charleroi depuis longtemps ?

J'étais en contact avec plusieurs clubs de l'élite, mais aussi a l'étranger. D'après mes agents, Charleroi me portait de l'intérêt depuis le début de la compétition.

Wf : Comment s'est passé le stage en Turquie ?

Tout s'est très bien passé.  Le groupe est homogène et on a beaucoup de qualités. Je trouve les entraîneurs  très professionnels. On travaille de jour en jour pour progresser et remonter dans le classement, à la place où nous devrions nous trouver.

Wf : Un petit mot sur votre nouveau coach John Collins ?

Il est très professionnel. On sent son vécu ainsi que celui de son adjoint.  On voit qu'ils savent de quoi ils parlent et je pense que dans cet état d'esprit, je vais pouvoir faire du bon boulot.

 Wf : Revenons sur votre période gantoise, quelles sont les principales différences entre Trond Sollied et Michel Preud'homme ?

Trond Sollied a un jeu beaucoup plus offensif et il ne parle qu'anglais (rire).

 Wf : Vous êtes également membre de l'équipe nationale Espoir, que pensez-vous des prestations de la génération précédente ?

C'est une génération avec beaucoup de qualités.  Ils l'ont démontré au championnat d'Europe et aux Jeux Olympiques à Pékin.