Philippe Caserini (Sprimont) ne veut pas parler de titre

Philippe Caserini, le coach, relativise avec philosophie. « Ce match est arrivé trop tôt pour mes joueurs qui étaient alors soumis au moment le plus intense, physiquement parlant, de la période de préparation. Nous manquions logiquement de fraîcheur et de vivacité ; même si nous avons pris la rencontre avec tout le sérieux qu’il convenait, cela n’a pas suffi », résume-t-il.

A quelques jours des trois coups, l’entraîneur sprimontois juge excellente l’ambiance qui règne au sein de son groupe, et se félicite de ne compter aucun bobo, sinon une « petite surcharge » pour Sem Calli, qui s’est entraîné à l’écart lundi.

Quid de ses ambitions ? Sans refuser catégoriquement l’étiquette de favori de la série D que l’on colle volontiers à Sprimont, Caserini dégage volontiers en touche. « Nous espérons réaliser une excellente saison et l’achever le plus haut possible au classement. Il est clair qu’avec le noyau mis à notre disposition, nous serions déçus de ne pas faire un bon championnat. Mais bon, parler montée dès avant le coup d’envoi me semble prématuré. Nous sommes candidats, bien sûr, mais au même titre que Bleid, Bertrix, Walhain, Ciney ou Faymonville, un abonné des places d’honneur. Je m’en voudrais de ne pas citer aussi de solides outsiders comme Spa ou Wavre. En fait, on a jusqu’ici parlé peu de nous, et je dois avouer que ça nous arrange bien. Je préfèrerais de loin que nous devenions médiatiquement incontournables à la fin de la saison. Cela dit, il est vraisemblable que l’on y verra déjà un peu plus clair après un premier cycle de cinq ou six rencontres ».

« Casè » sera très vite fixé, puisque que le calendrier a réservé un explosif Sprimont-Bleid dès la première journée, le 30 août. Au contraire de son très ambitieux adversaire luxembourgeois, Sprimont dispose encore de deux parties pour peaufiner ses automatismes : il doit rencontrer Weywertz ce mardi soir à Poulseur, puis le CS Verviers samedi, histoire d’inaugurer officiellement les nouvelles installations du Tultay. « Ce sera l’opportunité d’effectuer les ultimes réglages, mais dans l’absolu, je sais où je vais. Le système est acquis, de même que la philosophie : ce ne seront pas les meilleurs joueurs qui seront alignés, mais la meilleure formation du moment », complète Philippe Caserini.



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