Interview exclusive d'Anthony Sadin (1/2), le gardien de l'Union Saint-Gilloise
Photo: © SC
Anthony Sadin est le gardien emblématique de l'Union Saint-Gilloise. Walfoot a décidé d'aller à sa rencontre de pour en savoir plus sur la réussite de l'Union cette saison et sur les dessous du vestiaire. La première partie est consacrée au joueur, la deuxième au mec.
Comment juges-tu la saison de l’Union Saint-Gilloise à la mi-saison ?
Positif parce qu’on est dans l’objectif de départ, dans les huit. On est toujours en bonne marche pour l’objectif final. Je suis content parce qu'on est l’une des meilleurs défenses (4e) du championnat, même si on a pris pas mal de buts ces dernières semaines à Anvers et contre Roulers. Mais j’aurais aimé faire un ou deux clean sheet en plus parce qu’il y a eu des matches où on a gagné en prenant un bête but et on aurait pu garder le zéro. Essayons de gommer ça pour la deuxième partie de saison pour que les statistiques soient plus belles à la fin.
Et sur le plan personnel ? Content, satisfait, peut mieux faire ?
Je vais dire content de ma première partie de saison dans le sens où c’est mes premiers matches en D2 donc je suis évidemment très content mais je continue à travailler pour faire encore mieux au deuxième tour.
Quelle est la plus grande qualité de l’Union ?
L’équipe est vraiment l’atout principal de l’Union. Il n’y a pas vraiment d’individualité qui sort du lot, c’est vraiment en bloc qu’on a été chercher les victoires comme au Lierse ou ici (Stade Marien ndlr) contre le Cercle. C’est vraiment un collectif, ce n’est pas une ou deux individualités.
C’est un bon groupe, il n’y a aucun joueur qui met une mauvaise ambiance. Il y a eu un gros travail du club et du coach pour prendre chaque joueur individuellement et créer ce groupe-équipe. Tout le monde met sa pierre à l’édifice pour faire grandir l’Union et arriver dans ce fameux top 8. Tout le monde est conscient de cet objectif et on le montre chaque semaine, tout le monde est impliqué, c’est ça qui fait la force de l’Union.
J'ai plaqué Geoffrey Cabeke et il a bouffé l'herbe
Quelle est la plus grande faiblesse de l'Union ?
Le défaut de l’équipe, on l’a vu au White Star ou à Tubize, c'est que par moment on n’est pas assez 'vicelard'. Dans les matches comme ça, on doit être plus intelligent. On a peut-être manqué d’expérience dans des moments importants.
Qui est le joueur qui fait le plus de conneries dans le vestiaire unioniste ?
(Rire) Bah... On est plusieurs en fait. Moi j’aime bien ennuyer les autres. Par exemple, l’autre fois, on faisait un décrassage dans le parc à côté du Bempt et en traversant le terrain de rugby, j’ai plaqué Geoffrey Cabeke au sol et il n’a pas eu le temps de réagir donc il a bouffé l’herbe (rire).
Mais il y a aussi les gens qui s’occupent du matériel qui aiment bien nous charrier et qu’on charrie aussi. C’est un peu tout le monde en fait… Parfois il y a des slips qui disparaissent, les lacets sont bouclés. Autre anecdote, l'année passée, le jour où on est monté en D2, on a amené la voiture du délégué au milieu du terrain et on a vidé l’extincteur dedans avec Anthony Cabeke… Pour se venger, il a emballé nos voitures avec du plastic et nos vêtements.
Je dois mettre une certaine distance avec les soirées parce que sinon, on ne rentre pas très tôt
Qui est, selon toi, le joueur le plus talentueux de l'Union ?
On ne peut jamais vraiment dire parce que j’ai connu des joueurs qui n’avaient pas forcément beaucoup de talent et qui ont fait une plus belle carrière que d’autres qui en avaient sans doute plus…
Mais il y en a plusieurs qui sortent du lot. Quand tu vois Charles Morren, qui jouait en P1 il y a deux ans et qui maintenant joue en D2 et n’a quasiment pas raté un match, ça en dit long. Il ne cesse de grandir et d’emmagasiner de l’expérience. Tu ne pourrais pas dire qu’il y a deux ans, il jouait en P1.
Quand tu vois Rajsel, Mpati, il y en a plusieurs qui sont jeunes et, avec ce qu’ils montrent à l’heure actuelle, pourraient jouer plus haut mais maintenant c’est à eux de le montrer. Mais je ne préfère pas en citer un seul.
Qui est le plus fêtard du vestiaire ?
Ca je ne peux pas dire… J’en ai pas mal en tête. Il y a une bonne bande en tout cas. Mais comme je suis papa depuis peu, je dois mettre une certaine distance avec les soirées parce que sinon, on ne rentre pas très tôt…
Retrouvez la suite de cette interview le 1er janvier pour en savoir plus sur ce beau gosse au style particulier. Il évoque ses idoles, la Suède, ses tatouages et sa vie en dehors de l'Union.
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