Réaction Polémique, huées du public anderlechtois, et pourtant Noah Sadiki force l'admiration

Polémique, huées du public anderlechtois, et pourtant Noah Sadiki force l'admiration
Photo: © photonews

Hué à chaque touche de balle, Noah Sadiki faisait partie des rares Unionistes à n'avoir rien à se reprocher sur le terrain ce dimanche. Et malgré son jeune âge, il était le premier en zone mixte face à la presse.

On en prend le pari : s'il continue dans cette voie, Noah Sadiki portera le brassard de capitaine, que ce soit à l'Union Saint-Gilloise ou dans un autre de ses clubs. À 19 ans à peine (il les a fêtés en décembre dernier), il était le premier à venir répondre à la presse après l'énorme désillusion subie à Anderlecht.

Et pas pour venir dire des banalités. Un peu comme Théo Leoni, qu'on imagine également capitaine du RSCA à plus court que moyen terme, Sadiki dit les choses. "Trop passif à mon goût", "pas beau à voir", "il faut se rappeler ce dont on est capables" : le jeune milieu de terrain met le doigt où ça fait mal (lire ici).

Les idées claires, le verbe facile : Noah Sadiki est ce qu'on appelle dans le jargon de la presse un bon client. Et pourtant, personne ne lui en aurait voulu s'il n'était pas venu. Car à Anderlecht, et il le sait bien, l'endroit du stade où se déroulent les interviews est souvent ouvert aux regards du public. 

Sadiki et les supporters d'Anderlecht 

Les dérapages y sont rares, mais pas exceptionnels, forçant parfois les stewards à fermer le sas donnant sur le couloir. À son arrivée devant la presse, Sadiki n'a pas échappé à quelques quolibets venant de supporters anderlechtois postés près de la zone mixte. 

union

Durant la rencontre, déjà, il avait été hué à chaque touche de balle. Pas par tout le stade, pas dans des proportions démesurées. Mais c'était clairement audible. "Je m'y attendais. Forcément, ça me touche, mais c'était déjà comme ça la dernière fois et ça me touche de moins en moins, franchement", nous assure Noah Sadiki après coup. 

"Les supporters font leur job à 100%, voilà tout. S'ils ne sont pas content que j'aie quitté Anderlecht, c'est leur droit, mais ils doivent aussi comprendre que ce n'est pas ma faute, et pas ma décision à 100%. Je ne fais pas la victime, mais c'est comme ça", conclut Sadiki avec un sourire résigné. 

La polémique récente lancée par son père, Francis Sadiki, qui s'est fendu de déclarations meurtrières à l'encontre du Sporting d'Anderlecht, n'a pas aidé à calmer les choses. Le sujet ne sera pas évoqué par Noah après la rencontre. Mais une chose est sûre : par son attitude, le jeune Unioniste force le respect.

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