Interview Ancien de l'Union, Kévin Nicaise est épaté : "Un tel succès était difficilement prévisible"

Ancien de l'Union, Kévin Nicaise est épaté : "Un tel succès était difficilement prévisible"

Kévin Nicaise a porté les couleurs de l'Union Saint-Gilloise, puis du FC Brussels (devenu le RWDM aujourd'hui) et du Léopold Uccle. Un vrai bruxellois, donc, qui se réjouit de la forme du football dans la capitale.

Kévin Nicaise est récemment revenu d'une expérience inoubliable : depuis octobre, l'ancien joueur de l'Union Saint-Gilloise, du RWDM ou encore de Dender était sélectionneur du Tchad. Après 2 matchs de qualification pour la Coupe du Monde 2026, son contrat se termine fin novembre mais l'ancien international tchadien n'exclut pas un nouveau bail si la fédération le recontacte. 

En attendant, Nicaise est de retour en Belgique, où il a joué toute sa carrière et où il travaille à l'ACFF. Né à Bruxelles, le "ket" a débuté sa carrière à l'Union, qu'il était loin de voir devenir le club qu'il est aujourd'hui. "Voir l'Union, mais aussi le RWDM dont j'ai porté les couleurs par la suite, se porter aussi bien en D1A, c'est magnifique. Ça fait plaisir pour leur public, qui mérite ça", nous explique-t-il.

L'Union Saint-Gilloise, un succès éclair imprévisible ?

"Déjà à l'époque, le Parc Duden était souvent rempli pour les grands matchs en D2. Face à l'Antwerp, par exemple. Par contre, le chant "Bruxelles ma ville" n'existait pas encore, c'est arrivé plus tard ", précise Nicaise. "Je suis revenu au stade avec mes enfants depuis la remontée, car je voulais qu'ils vivent ça. Cette ambiance familiale existe toujours. J'ai recroisé des supporters de l'époque ".

Mais si le soutien populaire existait déjà, de tels résultats restaient difficilement prévisibles. "Disons qu'on sentait que le club avait le potentiel pour intégrer la D2 professionnelle mise en place lors de la réforme", relativise l'ex-Unioniste. "Mais pour intégrer la D1A, il a fallu des investissements extérieurs. C'est surprenant que tout se soit mis en place si vite ensuite". 

Du côté du "RWDM", c'était plus compliqué. "C'était à l'époque le FC Brussels Molenbeek, de Johan Vermeersch. On jouait au Stade Machtens, mais c'était assez flou en coulisses. Je suis parti quand le club a fait faillite, avant que Thierry Dailly ne relance le projet. L'identité du club s'était un peu perdue, et les supporters s'y perdaient aussi ", reconnaît Kévin Nicaise. "Ce n'était donc pas la même ambiance qu'à l'Union. Mais je suis content que ce soit plus clair maintenant et que le RWDM s'en sorte bien en D1". 

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