Martinez réagit aux critiques : "La tactique ? Nous n'allons pas tout révolutionner"

Martinez réagit aux critiques : "La tactique ? Nous n'allons pas tout révolutionner"

Cette fois, Roberto Martinez a été un peu bousculé en conférence de presse. Après la défaite face aux Pays-Bas, le sélectionneur a dû répondre aux critiques.

Roberto Martinez, quelques jours après la défaite contre les Pays-Bas et à la veille de Belgique-Pologne, a tenu à calmer le jeu et les critiques. "Nous devons analyser cette défaite à froid. Bien sûr, quand vous perdez 1-4 à domicile face à un rival, vous êtes dans l'émotion et c'est normal. Mais il ne faut pas tout changer dans notre manière de travailler pour autant. Nous devons grandir et apprendre", entame le sélectionneur des Diables. 

"Pendant 15 minutes, nous étions en contrôle,puis nous avons perdu en intensité. Puis, en seconde période, les Pays-Bas ont été très efficaces, avec trois buts sur quatre actions offensives. Mais en effet, nous n'étions pas à niveau", concède-t-il. "Cela dit, en fin de rencontre, j'ai vu plus d'intensité, plus d'impact physique que l'adversaire. Nous touchons deux fois le poteau. Il y a des aspects à améliorer, il y a des aspects à retenir. Et surtout, j'ai vu des choses que j'avais besoin de voir. Ce qui sera important désormais, ce sera la réaction".  

La tactique ? Pas le problème 

Beaucoup ont pointé un système immuable (à trois défenseurs), qui commencerait à être prévisible et à manquer de flexibilité. Roberto Martinez en sourit, un peu jaune. "La tactique est toujours mauvaise quand tu perds, jamais quand tu gagnes. Pourtant, ça peut être le cas. Peut-être ai-je déjà gagné un match en faisant des erreurs. Mais vous n'entendez jamais dire, après une défaite, que le plan était bon, mais a été mal exécuté". 

C'est pourtant, selon l'Espagnol, une réalité : "La tactique ne gagne pas un match, c'est l'exécution, bonne ou mauvaise, qui décide du résultat", assène-t-il. "J'adore parler tactique, c'est ma vie, ma passion. J'aimerais avoir le temps de m'asseoir individuellement avec chacun pour en discuter trente minutes. Tout ce que vous écrivez, nous en discutons à l'entraînement". Roberto Martinez semble, pour une fois, assez remonté et touché par les critiques, qu'il accepte cependant. 

"Je ne demande à personne de dire que tout était bon après une défaite 1-4. Mais tout changer ? Non. Il nous reste 16 jours internationaux avant le Mondial. Il faut arrêter de réclamer une révolution", déclare Martinez. "Des petits changements, des ajouts, bien sûr. Mais changer pour changer, non. Il faut garder l'équilibre. Une défense à 3, à 4 ? Si l'intensité est comme vendredi, cela n'aurait rien changé. Nous essayons cela à l'entraînement. Et c'est l'exécution qui obtiendra des résultats, pas la tactique". Un message clair, donc : n'attendez pas de changements drastiques sur le fond ce mercredi. 

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