Analyse Belle histoire danoise, rêve finlandais, catastrophe russe

Belle histoire danoise, rêve finlandais, catastrophe russe
Photo: © photonews

Le groupe B a livré ses verdicts : la Belgique a survolé son sujet, tandis que tout s'est joué à peu de choses derrière.

Le Danemark miraculé 

On se demandait ce que serait la réaction du Danemark après un match d'ouverture qui a tourné au cauchemar : même une fois tout le monde rassuré concernant l'état de santé de Christian Eriksen, le constat sportif était implacable - Kasper Hjulmand et ses hommes avaient perdu leur premier match face au "petit poucet" du groupe, et étaient privés désormais de leur meilleur joueur. 

Face à la Belgique, les Danois relevaient cependant la tête, visiblement habités par un véritable feu sacré et par l'idée de rendre hommage à Eriksen, probablement très fier depuis sa chambre d'hôpital. Implacables, les Diables renversaient la situation et avec 0 point en deux matchs, la qualification paraissait compliquée. 

L'Armée Rouge ... de honte 

C'était sans compter sur l'autre pays-hôte de cette poule. Abyssale en ouverture face à la Belgique, la Russie rendra ensuite un ... fier service au Danemark en sauvant l'honneur et en se relançant, prenant les trois points sans convaincre face à la Finlande. Cela s'est joué à peu de choses - un hors-jeu millimétré de Pukki, une tête de peu au-dessus à la 89e - mais cela a tout changé pour les deux équipes nordiques : avec 4 points, les Finlandais se seraient qualifiés hier même en perdant. 

Alors que côté danois, il fallait espérer un miracle, une véritable gifle à infliger à la Sbornaya. Heureusement pour les Vikings, c'était largement à leur portée, car cette Armée Rouge l'était surtout de honte. Déjà écrasée par des Belges en terrain hostile, elle n'a rien pu faire face à un Danemark chez lui. La logique sportive est respectée, même si les circonstances poussent à parler de miracle et de belle histoire. 

Chapeau à la Finlande 

L'enthousiasme de leurs supporters et l'amour des belles histoires ne doit pas occulter un fait : la Finlande était courageuse, mais limitée, et une qualification aurait été l'un de ces miracles que l'Euro nous offre parfois. On y a cru côté finlandais après la victoire particulière à Copenhague, et ce n'est mine de rien pas passé loin avec ce match très serré à Saint-Pétersbourg face aux Russes. La Belgique était d'un autre calibre. 

Avec trois points et un goal-average supérieur, cependant, la Finlande arrache la troisième place et peut encore un tout petit peu rêver au miracle. Quoi qu'il arrive, c'est déjà plus que prévu, et les supporters finlandais pourront rentrer fiers chez eux. Dans une moindre mesure, leur public aura par moments rappelé celui de l'Irlande du Nord en 2016. Suomi, perkele

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