Meunier : "J'étais triste de quitter la Russie"

Manuel Gonzalez
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Meunier : "J'étais triste de quitter la Russie"

Le latéral droit ardennais a encore gagné en importance en équipe nationale suite à ses prestations durant le Mondial. Son absence face à la France fut préjudiciable.

L'épopée russe, Thomas Meunier l'a vécue avec passion. "Moi, j’étais triste de quitter la Russie. J’aurais aimé rester dans cette ambiance de tournoi pendant encore quelques semaines" déclare-t-il à Sudpresse. "C’était une super expérience. On sentait qu’on vivait quelque chose de fantastique. Ce n’est pas donné à tous les footballeurs de faire partie d’un groupe qui a la capacité de gagner la Coupe du monde."

Le moment fort du tournoi des Belges, c'est la victoire en quarts face à la Seleçao. "On n’avait pas été impressionné par leurs matches de poules. Le Brésil gagnait mais n’était pas dominateur. Il y avait des erreurs défensives, ils éprouvaient du mal à trouver la faille avant les fins de rencontre. Beaucoup d’individualités mais un bloc collectif pas encore rôdé. Le Brésil n’était pas inspiré et on en a profité. On a très bien géré la rencontre, avec deux buts en contres et en bloquant défensivement. On savait aussi que l’absence de Casemiro, le gars qui régule tout, leur serait préjudiciable."

Avec un Thomas Meunier qui a certainement livré son meilleur match face à la star auriverde. "Oui, car il y avait un réel challenge avec Neymar. Éliminer le Brésil, c’est juste incroyable : c’est l’équipe que tu supportes quand tu es petit. Toute la semaine, on m’a charrié à table avec Neymar. Le coach m’a même appelé la veille de la rencontre pour savoir si ça allait. Je lui ai répondu : « Vous ne pouvez même pas douter. Neymar, je le connais, ça fait un an que je joue avec lui, je sais comment il fonctionne. J’ai totalement confiance dans mes capacités. »'

"Et de fait, j’ai probablement joué le meilleur match de ma carrière sur le plan défensif. Je me suis sacrifié pour l’équipe, j’étais frustré de ne pas avoir pu monter plus de deux fois sur le match, mais j’ai pris vite conscience, avec le résultat, que c’était plus important de travailler pour les autres que pour moi."

Je suis totalement dépendant de Mertens, Hazard ou Lukaku

A-t-il égalemen eu l'impression de monter en puissance au fil des matches? "Non, j’étais tellement concentré que j’ai abordé mes matches de la même façon, avec la même envie. On peut avoir cette impression car au fur et à mesure du tournoi, on rencontrait des équipes qui acceptaient d’ouvrir le jeu, comme le Japon, le Brésil ou l’Angleterre. On ne pouvait pas douter de mon implication mais je suis défenseur, je dépends beaucoup du bloc équipe."

"Mes prestations doivent toujours être jugées à l’aune de mes coéquipiers. Quand ils sont à 100 %, je serai à 100 %. Dans les amicaux avant la Coupe du monde, je ne pouvais pas jouer le jeu car Mertens en gardait sous la pédale et qu’il a une énorme importance sur mon jeu. Je suis totalement dépendant de Mertens, Hazard ou Lukaku. Et s’ils calculent, je suis foutu. Mais on savait que les calculs prendraient fin dès l’entame du tournoi.

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