Réaction Thomas Meunier s'adapte au PSG: "Je ne demande qu'à jouer"

2016 est une année de rêve pour Thomas Meunier. Il y a eu le titre avec le Club de Bruges, puis l'Euro avec les Diables et enfin un transfert au Paris Saint-Germain. Alors que certains annoncaient une saison compliquée, le Gaumais a joué onze rencontres en ce début de saison. "Franchement, je ne m'attendait pas à recevoir autant de temps de jeu", nous confie le back droit du PSG quelques minutes après le partage obtenu sur le terrain d'Arsenal. "Il y a les blessures de Serge Aurier, qui me permettent de jouer quelques rencontres, puis cet épisode du Visa (Aurier n'a pas été autorisé à entrer en Angleterre). Mais même à l'entraînement, quand on peut côtoyer de tels joueurs, on ne peut que progresser. Mais je ne demande qu'à jouer".

Jouer, c'est une chose, mais réaliser de bonnes prestations c'est encore mieux. Globalement, Meunier a toujours fait de bonnes rencontres, même s'il est un peu fautif sur le but concédé contre Saint-Etienne. Cependant, si le PSG est en tête de sa poule en Ligue des Champions, c'est aussi grâce à notre compatriote, auteur d'une passe décisive et d'un but magnifique à Bâle. Cependant, on a parfois l'impression qu'à certains moments, il peut lever les bras et faire des courses, on ne lui donne pas le ballon.

On ne peut pas avoir tous les ballons, et c'est bien dommage

"Il y a onze joueurs sur le terrain", réplique Meunier à ce sujet. "On ne peut donc pas avoir tous les ballons, et c'est bien dommage (rires). Ce mercredi, Maxwell n'a pas eu beaucoup le cuir non plus, on a surtout essayé de jouer dans l'axe. Quand Hatem et Jesé sont entrés au jeu, là on a eu plus de possibilités sur les flancs. Mais l'important, c'est de jouer pour l'équipe, car parfois on privilégie la possession de balle plutôt que le jeu vers l'avant. De mon côté, j'offre le plus de solutions possible."

Evidemment, en signant dans le club de la capitale française, l'ancien joueur de Bruges savait qu'il allait atterrir dans un autre monde. "Ici, tout est différent. A Bruges il y avait déjà de la pression mais en France, tout le monde veut donner son avis sur tout, encore plus à propos du PSG. Mais je m'adapte, je dois encore m'intégrer sportivement et socialement dans ma nouvelle vie."

Une nouvelle vie dans la ville lumière, bien loin des canaux de la Venise du Nord.