Quand la pépinière des jeunes bruxellois plante des roses en D1

En ce début d’année, les scouts de jeunes vont rendre leur rapport à leur directeur sportif. Ils auront parcouru, analysé, décortiqué bon nombre d’équipes et de clubs. Pour organiser cette transhumance, d’abord effectuer son marché : de quel type de joueur avons-nous besoin ? Quels gamins prometteurs faut – il absolument signer ?

De retour d’école, le pensionnaire d’une bonne provinciale ou d’un club au label national, découvrira sur son bureau une lettre, destinée (du) au jeune, estampé de l’écusson d’un club de D1. Premier frisson qui parcoure l’échine. Ce sésame l’invitera à visiter les installations prestigieuses (technique de communication déguisée pour inviter à effectuer le test) toute la famille est autour de ce courrier comme si c’était le bulletin d’un Lotto gagnant ! La convocation laisse en général un doute sur ses possibilités à réussir le test. Mais quel entraineur voudrait perdre du temps ? Le vrai test est pour les parents : la signature et ses conséquences. Doit-on tout miser sur le foot ? Laisser tomber ses anciennes couleurs. Quelles sont les conséquences organisationnelles (déplacements, rythmes des entrainements et matchs) pour les études ? Va-t-il s’intégrer à l’équipe ou désintégrer sa passion pour son sport ? Est-ce un vrai renfort ou complètera-t-il le banc,…que de questions, peser le pour et le contre, mais laisser parler le cœur, car, il a souvent raison.

Chacun ses armes, le Club de Bruges, via une académie située sur le complexe du VK Berchem, garde un œil sur les futures pousses bruxelloises. D’autres clubs francophones prennent en main le quotidien des jeunes dans leurs installations ou internat scolaire. Ces clubs déracineront les “Kets ‘de BXL, mais avec la bénédiction des CQ. Locaux ?

D’autres pensionnaires de la D1 comme le K Lierse SK, scouts en première ligne, ont d’autres arguments. Le plus important à mes yeux,   45 minutes de voiture relient la Capitale au centre d’entrainement, navettes organisées gratuitement par le club, analyse en prendre en compte surtout si les parents ne veulent pas mettre tous les œufs dans le même panier : les études d’abord, le foot après ! Je ne parle pas ici de la qualité de la formation, ni de l’immersion en Néerlandais qui seraient un pléonasme…

Si votre choix et surtout celui de votre héritier est de progresser pour votre passion, n’oublions jamais que nous, parents, sommes les seuls responsables et décideurs de leur avenir…

Bonne trêve.