Gerets, stop ou encore?
Photo: © SC
Le sort d'Eric Gerets à la tête des Lions de l'Atlas se décidera dans les prochains jours. Gerets a beaucoup de détracteurs au Maroc, mais aussi des partisans.
Si sur les forums marocains, la tête d'Eric Gerets est clairement mise à prix, si Monsieur Fassi Fihri, le président de la Fédération Marocaine se rend aujourd'hui au Gabon pour discuter de son avenir, l'ancien entraineur du Club de Liège et de l'OM conserve cependant des partisans comme en témoigne cet excellent édito publié sur le site marocain Mountakhab.net, l'un des sites de référence du football marocain.
En voici quelques extraits :
"Les derniers résultats sont certes en berne, mais tout le monde s’accorde à dire que le jeu développé est globalement alléchant depuis un certain temps. Rarement on a vu l’équipe construire un jeu aussi fluide. La griffe de Gerets est perceptible, il est vain de s’en prendre au coach comme de coutume et dans pareils cas. Cette CAN 2012 est tout simplement arrivée trop vite pour lui. Le sélectionneur doit être confirmé à son poste par son président afin de pérenniser la sérénité et les liens forts entre les joueurs qu’il a réussi à instaurer au sein de la sélection. L’heure n’est plus à l’entraîneur jetable, il faut renouveler la confiance au sélectionneur afin de maintenir le cap et pour ne pas avoir à retourner éternellement à la case départ..."
"...Cela suffit avec la valse des entraîneurs, on n’a fait que ça, consommer des coachs pour des résultats toujours aussi négatifs. Les bonnes performances sont liées au temps, et la construction d’une équipe nécessite une certaine stabilité. Or celle-ci fait défaut depuis 2004 et la démission de Zaki. Il était peut-être là le mal, dans cette incapacité de la FRMF à contenir l’impatience de la rue qui réclame toujours la même tête. On ne peut pas tout reprocher au coach, et encore moins à celui-ci qui continue de faire l’objet de convoitises de la part des clubs européens. Alors, si lui déclare assumer la responsabilité de cet échec, pourquoi en rajouter ? Laissons-lui l’opportunité d’aller au bout de sa tâche comme il le souhaite".
"Il est temps de percuter que les baguettes magiques n’existent pas, sinon personne n’aurait de soucis au boulot. Il n’y a pas de récompense sans travail, et le travail nécessite parfois du temps, de la persévérance et surtout beaucoup de patience. Le Sélectionneur, sait ce qui lui reste encore à travailler si on veut bien l’épargner. Car comme dirait Louis XIV : « C'est toujours l'impatience de gagner qui fait perdre".
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