Le RMP envisage de racheter les 51 % de parts détenues par LOSC
Photo: © SC
À Mouscron-Péruwelz, le retour de Patrick Collot en tant qu'entraîneur adjoint a été confirmé ce lundi matin, lors d'une conférence de presse. Mais le président Edward Van Daele a également évoqué la situation extrasportive du RMP, toujours à la recherche d'un nouvel investisseur.
À Mouscron, Edgar Makanga
D’emblée, l’homme fort du club confirmait qu’il n’y avait pas encore de fumée blanche.
"Aucun candidat n’a été définitivement retenu. Nous sommes exigeants et voulons un partenaire fiable, qui tienne compte de notre cahier des charges", a déclaré Edward Van Daele.
"Depuis que nous chercherons un nouveau partenaire, j’ai par exemple déjà reçu entre quinze et vingt propositions de reprises émanant d’agents de joueurs. Mais cela ne nous intéresse pas. Nous passons beaucoup de temps à séparer la graine de l’ivraie. Nous voulons un projet qui respecte la volonté et l’identité mouscronnoises, notamment à travers le développement du Futurosport et l’ancrage régional."
Un geste fort du CA pour favoriser l’arrivée d’un nouvel investisseur
Afin de favoriser les recherches, les membres du Conseil d’Administration du Royal Mouscron-Péruwelz sont également prêts à effectuer un geste fort sur le plan pécuniaire.
"Si nous dénichons la perle rare, tous les membres du CA - je dis bien tous, sans exception - sont prêts revendre leurs parts pour un euro symbolique, afin que le nouvel investisseur puisse disposer d’une marge de manœuvre supérieure aux 51 %", annonçait le président du RMP.
L’avocat allait ensuite surprendre son audience en annonçant que le Royal Mouscron-Péruwelz envisage de racheter les 51 % de parts détenues par LOSC. Une piste explorée depuis environ trois semaines.
"C’est un petit scoop. Nous avons introduit cette demande après du LOSC et cette proposition est en cours d’analyse. Nous espérons que Lille estimera notre offre suffisamment attractive. Cependant, il ne s’agit que d’une piste parmi tant d’autres dans la recherche d’un nouvel investisseur."
Depuis quatre ans, les Dogues ont injecté la bagatelle de trois millions d’euros à Mouscron. En plus de rembourser cette somme, les dirigeants hurlus devront s’assurer d’avoir les reins suffisamment solides pour pérenniser le club sur du long terme. Un objectif périlleux puisque le LOSC prend en charge le salaire de plusieurs joueurs, mais aussi de certains membres du staff ou du personnel administratif.
"Pour aboutir à cette piste, nous devrons attirer de nouveaux capitaux, à travers de nouveaux partenaires régionaux", ajoutait Van Daele, conscient que cette hypothèse devrait séblire le public mouscronnois.
Aucun problème pour la licence D1"
Le président de Mouscron-Péruwelz s’est également montré rassurant par rapport à la remise du dossier de licence du RMP dans les délais, avant la date-butoir du dimanche 15 février.
"Notre budget est en équilibre et nous n’avons aucune dette. Les joueurs sont payés à temps et en heure. Si le dossier s'avère incomplet auprès de la Commission des licences de l'URBSFA, nous avons encore la possibilité d'ajouter les pièces manquantes à la fin-mars", précisait Edward Van Daele. "Peut-être que le LOSC devra apporter l’une ou l’autre garantie mais je ne vois donc pas pourquoi notre demande poserait le moindre problème. En effet, nous ne devons pas le moindre centime à la TVA, à l’ONSS, au précompte professionnel ou à nos fournisseurs."
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